Le micocoulier qui grimpe à travers le patio circulaire qui donne accès au Jardin Botanique de Valence
Micocoulier (Celtis australis) dans la cour circulaire du bâtiment de recherche du Jardin Botanique de Valence |
La Jardin botanique de Valence C’est une oasis surprenante qui survit au centre de cette ville et, bien que de nombreux visiteurs ne l’aient peut-être pas remarquée, la première surprise se trouve à l’entrée ou au hall du Jardin, présidé par un micocoulier de plus de 80 ans qui monte dans le cour circulaire de l’étage central du bâtiment de recherche qui l’entoure.
Outre les bâtiments exceptionnels du XIXe siècle, dans lesquels les éléments prédominants sont le fer et la brique, la touche de modernité est donnée par le bâtiment de recherche qui se dresse à l’entrée du Jardin Botanique de Valence plusieurs fois centenaire, un jardin particulièrement choyé par son propriétaire, l’Université de Valence, et un peu oublié par le conseil municipal de cette ville, et que il a son accès par l’atrium circulaire du bâtiment de rechercheà travers lequel un micocoulier vétéran (Celtis australis) de plus de 80 ans et 2,40 mètres de périmètre qui existaient déjà à l’endroit.
Micocoulier (Celtis australis)
L’espèce s’étend à toute la région méditerranéenne, où il vit sur les rives des rivières, étant commun de le trouver poussant seul dans des ravins rocheux et avec de gros blocs. C’est un arbre qui tolère une grande variété de situations, comme les sols humides, secs et de mauvaise qualité, entre autres ; il n’est pas pointilleux sur le pH du sol, même si, si je devais choisir, je préférerais ceux qui sont un peu acides ; et tolère la sécheresse.
Son verre est dense, large et globuleux. À l’écorce fine, grisâtre et lisse, il produit naturellement des branches trifurquées et, comme l’olivier, le micocoulier peut renaître d’une souche séculaire aux pousses vigoureuses.
Ses feuilles, semblables à celles de l’ortie, sont simples, alternes, pétiolées, vert foncé sur la face supérieure ; et plus clair, légèrement glauque et pubescent dessous.
De plus, il ne faut pas oublier que cette espèce a un longue histoire dans l’aménagement paysagerpuisqu’il a été largement utilisé dans les parcs et les environnements urbains en Europe au cours du XXe siècle, principalement en raison de sa tolérance à la pollution de l’environnement, mais aussi de l’ombre fournie par sa couronne modérément feuillue au printemps et en été.